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Victoria Guillomon

Nouvel Oeil

« Pour moi c’était plus inconfortable de rentrer dans les clous, que d’oser emprunter le chemin le moins emprunté»

Nelly Pelissier-Hermitte

Le Pompon – Épisode 101

Pour ce 101ème épisode j’ai le plaisir de recevoir Victoria Guillomon, animatrice du podcast Nouvel Oeil, conférencière et autrice ! 

Quel plaisir de recevoir Victoria sur le Pompon ! Il y a des personnes qui vous touchent, des personnes qui vous bousculent, des personnes qui vous font réfléchir, d’autres qui vous inspirent ou qui vous font rire et Victoria est un mélange de tout cela à mes yeux.

Du haut de ses 24 ans, Victoria su et pu écouter le déclic, ce besoin fondamental en elle de faire autrement, de faire comme elle avait envie et de s’épanouir dans ses choix. Dans cet épisode on revient sur son parcours, ses doutes, ses joies, ses projets et son amour intense pour la vie !

Profite tant que tu es jeune, tu verras après la vie c’est dur

C’est une des phrases qu’elle a souvent entendue. La vie des grands, le monde des adultes n’est pas joyeux, il est fait de pression et de clivages. Et cette vie là, clairement elle n’en voulait pas. Mais la société, l’entourage, le modèle déjà près à l’emploi, l’invite à suivre un chemin déjà tracé pour quelques temps. 

Élève studieuse, appliquée, elle intègre une école de commerce car ne sait pas vraiment ce qu’elle veut faire. La dissonance entre ce que ressent intérieurement Victoria et le monde extérieur se fait de plus en plus grande au fil du temps. Un décalage qu’elle subit. 

J’étais à côté des clous et j’acceptais d’être à côté des clous

Puis c’est un déclic, un voyage qui marquera le avant-après Victoria. 

L’Inde. Pays sublime aux milles et unes contradiction (j’y ai été donc je me permets…), la différence entre la culture française et indienne est marquante. Victoria vit deux mois dans les bidonvilles en Inde auprès d’une association et elle ose pour la première fois se poser la question de ce qu’elle voulait faire plus tard. 

La claque elle la prend surtout à son retour en France : tous les paradoxes lui sautent aux yeux. Notre relation à l’amour, au bonheur, au toujours plus qui ne nous rend pas heureux et détruit notre planète. On prend le temps de parler de son voyage en Inde, ce qu’elle a vécu, ce point de départ vers une vie plus alignée, et c’était chouette.

Il faut beaucoup d’audace et de courage pour oser affronter ses peurs, oser affronter le regard des autres

En rentrant et pendant plusieurs moi, Victoria écrit. Elle écrit sur sa vie, les questions qu’elle se pose et qu’elle pose avec sa prose (je m’enflamme !). Elle cherche autour d’elle les personnes avec qui échanger, avec qui parler librement de ce sentiment de décalage avec tout le chemin déjà tracé pour les étudiant.e.s à l’école et la domination du modèle économique actuel. 

Pendant son année d’échange universitaire en Chine, elle se lève tous les matins une heure plus tôt pour écrire. Un rendez-vous avec elle-même. Et le début de l’écriture de son livre : “Ce qu’on n’apprend pas à l’école“. 

Dès lors qu’on sent cette force en nous, je pense qu’on peut tout dégommer !

Avec son livre, elle contacte pendant un an des éditeurs, jusqu’au jour où les éditions Kiwi lui disent oui ! Le début d’une belle aventure. 

On aborde bien sûr la création du podcast Nouvel Oeil. Et je lui ai demandé pourquoi elle avait voulu créer ce podcast ? Comment elle choisit ses invité.e.s ? Quel point commun y-a-t-il entre ses invité.e.s ?

Victoria partage pour transmettre cette urgence de se réveiller, d’éveiller les consciences, car on passe notre temps à fuir un vide : elle ne se voit pas faire autre chose aujourd’hui, et tant mieux parce qu’elle le fait très bien. 

On a tout intérêt à mette plus de sobriété dans nos vies, à se détacher du superflu, à se concentrer sur ce qui est vrai, ce qui est authentique. L’essence même d’une vie.

Car oui les personnes qu’elle reçoit font beaucoup de bien. Elles ont toutes une histoire à partager, qu’elles soient des personnalités publiques bien connues ou des personnes moins visibles, les interviews de Victoria sont pleines de sens, de partage et d’invitations à réfléchir. 

Alors on parle de ses invité.e.s et aussi de l’impact que Victoria a sur les autres. Avec une podcast très écouté, une visibilité qui s’accroit sur les réseaux sociaux, Victoria a une voix qui porte et qui impacte. Je lui ai donc demandé comment elle réussissait à gérer cet impact, comment elle prenait -ou non- du recul sur cela, est ce qu’elle s’en rendait compte… 

J’ai commencé à être curieuse de tout mais surtout de tout le monde

Avec son livre, son podcast, ses conférences, et maintenant des concerts avec la danseuse Oihana et le pianiste Nicola, Victoria dédie son temps, sa vie à éveiller les consciences. Et aujourd’hui, en plus de cela, elle s’engage pour l’écologie. 

J’ai été surpris un jour de voir que Victoria partageait ses échanges avec la direction de la communication de Total Energies. Je savais qu’elle était engagée, mais n’avais pas cette vision de ce qu’elle faisait en sous-marin. 

On parle un long moment d’écologie, des signaux, plus que des signaux, des murs que l’on se prend face à notre incapacité à changer quoique ce soit alors que c’est primordial. Victoria passe du temps à lire, écouter, échanger sur le sujet. Le rapport du GIEC est clair : il ne faut plus sortir une seule goutte de pétrole si on veut rester sous la barre des +1,5°. 

Alors elle privilégie le dialogue avec -entre autres- Total Energies pour influencer et participer à ce que demain soit meilleur. 

Être conscient des peurs qu’on a et les dépasser dans l’action

On aborde sur la fin de l’épisode ses moments de respiration : des moments quotidiens au contact de la nature, aux colocations éphémères inspirées par Arthur Auboeuf de Time for the Planet, à son potager d’amour, au sport, à l’écriture et aux rencontres évidemment. 

On a aussi parlé de paix intérieure, d’amour, de réussite… tant de mots qu’on utilise souvent sans toujours savoir ce que l’on met derrière. 

Réussir c’est se retourner sur sa vie et de ne pas avoir de regrets

Le seul regret que je peux avoir de cet échange, c’est qu’il soit trop court. Oui, 1h46, c’est encore trop court. 

Victoria nous partage de beaux conseils tout au long de cet épisode du Pompon, et beaucoup de matière pour réfléchir, sur nous, sur demain, sur les autres, et ça fait du bien. 

J’ai adoré cet épisode, les moments de pause, la justesse de ses mots, sa vision du monde et du chemin qu’il reste à faire pour que demain soit plus beau, plus sobre, plus joyeux !

J’espère que cet épisode résonnera en toi comme il a pu résonner en moi ! Et je t’invite à partager l’épisode s’il t’a plu et évideeeeeemment écouter Nouvel Oeil ! 

Hello aux autres personnes mentionnées : Aurélie Piet, Christophe Cassou

À écouter sur

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