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Gilles Désangles

Hypnothérapeute

« Des conseils ? Bien manger, faire de l’exercice et dormir : c’est 80-85% du bien-être ! »

Thomas Brosset, journaliste et photographe des oiseaux est sur le Pompon !

Le Pompon – Épisode 123

Gilles a eu une vie rythmée, telle une partition de musique, avec ses hauts et ses bas. Et c’est justement dans l’univers musical qu’il a commencé à travailler. 

J’ai écouté entre trois et quatre disques par soir que j’écoutais pendant des heures et des heures

Ce n’est ni en fac de droit ni à Science Po, où il ne fera qu’un an à chaque fois, que Gilles trouve sa voie. L’urgence de travailler l’a mené rapidement à la Fnac de Bordeaux au rayon musiques classiques. 

Il arrive dans un univers presque inconnu pour lui, et c’est grâce aux clients et à sa grande curiosité qu’il va progresser dans son domaine et être légitime pour vendre des CD, à une période où les ventes sont en pleine explosion ! 

Tous les jours il a écouté des dizaines de morceaux pour parfaire son savoir sur la musique classique. Alors au bout de 10 mois, il est sollicité par la Warner France pour représenter le Sud de la France. 

J’ai eu la chance de comprendre très vite qu’on ne pouvait pas demander à un artiste de penser comme quelqu’un d’autre.

Dans les années 1993-94, le disque était roi, et les maisons de disque reines. Il nous explique le fonctionnement des labels et notamment de la Warner. 7 ans plus tard, il devient le directeur France de Warner Classique. Une expérience qui lui permet d’être en lien direct avec les artistes classiques et le milieu musical. 

Puis en 2001, assez brutalement, les bureaux nationaux de Warner Classique ferment et Gilles est remercié. Une semaine bouleversante dans la vie de Gilles, sur le plan professionnel et personnel (il nous l’explique dans l’épisode).

C’est comme toujours une rencontre, qui a fait que je suis rentré aux Victoires.

Après 2 ans et demi de chômage, à s’engager auprès d’association et à tenter de rebondir après que tout ce soit arrêté brutalement, il rencontre Vincent Frérebeau, le fondateur du label de musique Tôt ou Tard et à l’époque, président des Victoires de la Musique. ”Bon sang c’est toi que je cherche !”.

L’association des Victoires, qui chapeaute l’événement connu de toutes et tous : Les Victoires de la Musique, mais aussi les Victoires de la Musique Classique et les Victoires de la Musique Jazz, est à ce moment-là dans une situation difficile. 

L’association les Victoires est la seule association en France qui regroupe l’ensemble de la filière musicale, que ce soit les syndicats pro, les organismes de perception des droits, les producteurs de spectacles et de disques.

C’est un nouveau métier à apprendre pour Gilles, avec deux enjeux : établir un palmarès et produire une émission de télévision ! 

Une expérience passionnante, difficile, parfois paralysante vu le nombre de parties prenantes et à la fois jubilatoire vu la cérémonie. 

Car à partir d’une liste, de musiques très différentes, il faut créer une émission la plus cohérente possible. 

La réussite des artistes, c’est le croisement entre un désir profond et un incommensurable ! Et quand les deux sont réunis et que tu as un peu de talent, les clefs sont là pour réussir.

En 13 ans, des artistes, Gilles en a croisé plus d’un. De Stevie Wonder à Alain Baschung qui intervient aux Victoires quelques jours avant sa mort, à la première de Stromae sur scène ou de Christine and the Queens, les souvenirs se bousculent !

Leur point commun ? L’énergie, l’envie et le besoin de faire ce métier. Un métier dur, un milieu difficile puisque chacun défend un gout, ce qui est forcément très subjectif.  

On aborde aussi le sujet de la culture, annonce comme “non essentiel” fut un temps. Pour Gilles, nous baignons dans la culture, dans une langue, dans une ville chargée d’Histoire. Dans les médias, nous parlons d’une culture qui se vend, et donc qui représente que la partie émergée de l’iceberg. 

L’hypnose humaniste, plutôt que de séparer le conscient et l’inconscient, on va réunir les deux jusqu’à faire grandir le conscient et le faire rejoindre le niveau de l’inconscient !

Vient l’heure de la bascule. Après 13 années à la tête des Victoires, il était temps pour Gilles de changer. Lui qui a bénéficié d’hypnose pour réparer ses blessures profondes, décide de s’y intéresser de plus près et de pratiquer. 

Il m’explique les deux types d’hypnose qui existent : celle qui dissocie et celle qui associe. Et la forme la plus extrême de l’hypnose : celle du spectacle à la Mesmer ! 

On n’est pas des médecins ! On vient pour aider à supporter ce qui devient insupportable.

L’hypnose humaniste est une forme d’accompagnement pour aider à aller mieux, à vivre mieux avec quelque chose qui nous pèse. 

Nous parlons dans cet échange de l’enfant intérieur, de conscient et d’inconscient, de confiance en soi et de connaissance de soi. Tant de sujets difficiles à résumer par ici ! 

Pascal dit sur le divertissement : aujourd’hui quand tu es sur un écran et que tu passes d’une info à l’autre, tu es dans le divertissement, tu te détournes de tes préoccupations. Quand tu es dans la nourriture de l’esprit, tu es dans des choses beaucoup plus essentielles.

Dans une société de consommation, nous avons tendance à nous divertir de contenu qui nous vide la tête, ou du moins nous la rempli avec de l’information un peu inutile. Cela nous permet d’avoir l’esprit ailleurs, de divaguer, d’être un peu hors du temps aussi. Nous parlons de cela car cela fait évidemment le lien avec cet état de conscient et d’inconscient. 

L’hypnos en grec, c’est le sommeil, donc l’hypnose est l’état juste avant le sommeil, et c’est quelque chose auquel nous accédons régulièrement sans le savoir : prendre le tram, avoir l’esprit qui divague pendant le trajet, être dans un état de semi-conscience. Et nous pouvons aussi apprendre l’auto-hypnose ! 

Le bien-être c’est être bien avec soi-même, être bien dans son environnement et avec les autres. C’est simple finalement, c’est comment y arriver que c’est compliqué !.

Alors comment on tend vers le bien-être ? Comment on tend vers le bonheur ? Est-ce que mieux se connaitre permet cela ? 

C’est évidemment un cheminement très personnel tout cela. Mais Gilles apporte quelques réponses à mes questions. Avec notamment une chose qui sort du lot : la rencontre. D’après lui, (et pour celles et ceux qui suivent, beaucoup de personnes reçues sur le podcast !), il faut provoquer la rencontre, provoquer la chance !

Des conseils : bien manger, faire de l’exercice et dormir : c’est 80-85% du bien-être !

Les 10% au dessus c’est le lien avec les autres, les 5% restants, c’est s’occuper de soi ! Ce sont seulement 5% mais ils sont fondamentaux !

On termine notre échange en parlant de la peur du changement, cette peur qui parfois paralyse : d’où elle vient ? Comment la surpasser ? 

Autant vous dire que cet épisode fait du bien ! Parler de bien-être, de thérapie, de solitude, de conscience du vivant et du mortel, de bonheur… quelle joie d’avoir abordé tous ces sujets avec Gilles ! 

Un épisode à retrouver dans son intégralité sur les principales plateformes d’écoute !

À écouter sur

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