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Audrey Bocahut

Les Furies Douces

« C’était important qu’il y ait un pont entre mes deux vies, et que mes deux passions soient liées, ma musique et cette vinothèque. »
Illustration de l'épisode 25 du Podcast Le Pompon : Audrey Bocahut, Les furies douces

Le Pompon – Épisode 25

Pour ce nouvel épisode j’ai le plaisir de recevoir Audrey Bocahut, artiste aux multiples talents et créatrice du bar à vin les Furies Douces rue Notre Dame aux Chartrons. 
 
On revient sur son parcours artistique qui débute dès ses 5 ans au conservatoire de Paris où elle choisit la harpe comme instrument. A 8 ans, elle dit à ses parents qu’elle en fera son métier, et c’est bien ce qu’elle fera ! Je suis impressionné par ces personnes qui, dès le plus jeune, ont ces envies en eux et concrétisent leurs rêves. 

A 10 ans, en plus de la harpe, elle apprend le violoncelle ce qui lui permettra d’effectuer dès son adolescence des tournées avec le conservatoire. Un avant gout des années où elle foulera les plus grandes scènes de France. 

J’ai eu beaucoup beaucoup de chance.
De la chance oui, et surtout beaucoup de talent. C’est par un ami de ses parents qui envoi son CV qu’elle rencontre David Hallyday, qui lui donne sa première chance. Puis tout s’enchaine très vite ! 

Puis c’est avec Benjamin Biolay qu’elle utilise au mieux sa palette d’artiste sur son album “La Superbe” : à la harpe, au violoncelle, aux choeurs et en duo avec Benjamin, Audrey montre l’ampleur de son talent. Puis elle travaillera également aux côtés de Laurent Voulzy, Alain Souchon ou encore Nolwenn Leroy. 17 ans de scène, avec ses hauts et ses bas, où elle a su rester à un excellent niveau. 

Après un passage de 2 ans comme Directrice Artistique d’une maison de disque, elle décide d’emménager à Bordeaux pour élever son fils et vivre sa deuxième passion : celle du vin ! 

J’aime ces femmes qui sont courageuses, qui sont des entrepreneuses, qui arrivent à tout mener de front. Et je pense que c’est bien de les mettre en avant et de parler d’elles et de leur courage. 

Alors avec un diplôme d’oenologie en poche elle créé le bar à vin Les Furies Douces rue Notre Dame à Bordeaux. Un bar où le lien se fait entre la musique et ses produits de belle qualité. 

La particularité de son bar est que 100% des vins viennent de vigneronnes et qu’ils sont bios, en biodynamie ou en viticulture raisonnée. Audrey me fait part de son admiration pour ces femmes, dont on parle peu car pourtant 30% des vignerons sont des vigneronnes (!), qui travaillent dans ce milieu parfois un peu patriarcal comme elle le dit. 

C’est un lieu à découvrir où la musique a bien évidemment une place prépondérante, un lieu qui ressemble à Audrey, à la fois vecteur d’énergie positive et de force tranquille.

Belle écoute à toutes et à tous ! 😉

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