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Michel Berthommier

Caviar Perlita

« Quand on a les bons partenaires, les bonnes personnes autour de la table, il faut y aller, il faut partir, il faut avancer. »

Illustration de l'épisode 51 du Podcast Le Pompon : Michel Berthommier, Caviar Perlita

Le Pompon – Épisode 51

Pour ce nouvel épisode, j’ai le plaisir de recevoir Michel Berthommier, producteur de caviar au Teich depuis une vingtaine d’années.

Toujours attiré par les métiers d’extérieur, il avait une exploitation agricole dans sa famille mais la vie trace rarement des parcours simples et tout ne s’est pas passé comme prévu. Il est parti chercher du travail et a trouvé un poste dans une entreprise de pisciculture dans laquelle il est resté 10 ans, ce qui l’a conduit vers le travail et le poste actuel à l’esturgeonnière. 

En Octobre 1999, il est salarié d’un groupe familial de la région centre et mandaté par son patron de l’époque pour reprendre l’esturgeonnière dans le cadre de la croissance de son groupe. 

Objectivement, les choses ne se passent rarement comme prévu.

Ce qui a fait qu’il a sauté le pas, c’est la disparition de son patron en 2002. La famille de son patron décide de se séparer de l’esturgeonnière et Michel se retrouve du jour au lendemain face à cette situation. Quand il décide de se lancer, il ne réfléchit pas, il n’arrivait pas à voir quelqu’un reprendre l’entreprise sans connaître l’historique, sans avoir aidé auparavant et participé à son histoire. Alors il a essayé de le faire en devenant propriétaire lui-même avec son équipe.

Il s’est donc associé, il a trouvé des fonds, des banquiers l’ont aidé. Ils ont proposé aux propriétaires de l’époque qui au début ont renvoyé pendant pratiquement 1 an la proposition en disant qu’elle ne tenait pas la route. Mais 1 an après et une âpre négociation, il reprend l’affaire en 2007. 

Au départ, personne dans le milieu de l’esturgeon n’avait envisagé du caviar (et donc les œufs) comme activité et à un moment donné ils se sont rendu compte que le caviar était le tournant et que la chair ne pouvait pas à elle seule obtenir la rentabilité de leur exploitation.

Aujourd’hui c’est sa principale activité.

Si on compare des produits qui ne sont pas comparables alors on ne pourra jamais répondre à cette question.

La comparaison du caviar est beaucoup trop complexe voire impossible.

On ne peut pas comparer le caviar avec un âge différent, des conditions d’élevage différentes et provenant d’autres pays. 

Il y a trop de données à prendre en compte et c’est ce que Michel nous partage dans cet échange.

L’idée d’abandonner ne m’a jamais traversé l’esprit.

Il n’a jamais eu envie d’arrêter. Avec son équipe, sa passion, son envie d’améliorer en permanence malgré les hauts risques, les aléas et les incertitudes liés à cette activité de long terme puisqu’il faut attendre des années entre la naissance d’un esturgeon et la production du précieux caviar.

Un épisode très enrichissant et qui ouvre l’appétit !

Je vous laisse découvrir cet épisode et vous souhaite à toutes et à tous, une très belle écoute ! 🙂

À écouter sur

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