Audrey Bocahut
Les Furies Douces
Le Pompon – Épisode 25
A 10 ans, en plus de la harpe, elle apprend le violoncelle ce qui lui permettra d’effectuer dès son adolescence des tournées avec le conservatoire. Un avant gout des années où elle foulera les plus grandes scènes de France.
J’ai eu beaucoup beaucoup de chance.
Puis c’est avec Benjamin Biolay qu’elle utilise au mieux sa palette d’artiste sur son album “La Superbe” : à la harpe, au violoncelle, aux choeurs et en duo avec Benjamin, Audrey montre l’ampleur de son talent. Puis elle travaillera également aux côtés de Laurent Voulzy, Alain Souchon ou encore Nolwenn Leroy. 17 ans de scène, avec ses hauts et ses bas, où elle a su rester à un excellent niveau.
Après un passage de 2 ans comme Directrice Artistique d’une maison de disque, elle décide d’emménager à Bordeaux pour élever son fils et vivre sa deuxième passion : celle du vin !
J’aime ces femmes qui sont courageuses, qui sont des entrepreneuses, qui arrivent à tout mener de front. Et je pense que c’est bien de les mettre en avant et de parler d’elles et de leur courage.
Alors avec un diplôme d’oenologie en poche elle créé le bar à vin Les Furies Douces rue Notre Dame à Bordeaux. Un bar où le lien se fait entre la musique et ses produits de belle qualité.
La particularité de son bar est que 100% des vins viennent de vigneronnes et qu’ils sont bios, en biodynamie ou en viticulture raisonnée. Audrey me fait part de son admiration pour ces femmes, dont on parle peu car pourtant 30% des vignerons sont des vigneronnes (!), qui travaillent dans ce milieu parfois un peu patriarcal comme elle le dit.
C’est un lieu à découvrir où la musique a bien évidemment une place prépondérante, un lieu qui ressemble à Audrey, à la fois vecteur d’énergie positive et de force tranquille.
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Épisode 55 – Léa Thomassin
Le point de départ de son engagement associatif ? C’est grâce à l’un de ses professeurs de terminale, qui avait fait un premier cours sur le développement durable. Léa réalise que c’est un sujet qui fait sens et qu’elle a envie de faire ça : imaginer un modèle d’entreprise compatible avec la planète.
Épisode 54 – Jean-Pierre Papin
Jean-Pierre avait aussi un autre rêve étant petit, celui de jouer au foot et de devenir pro. Il a commencé à jouer dans un club à l’âge de 7 ans et depuis il n’a eu que ça en tête.
Épisode 53 – Guillaume-Olivier Doré
Pour la petite histoire, la mère de Guillaume-Olivier est la premiere femme banquaire en France, il a donc baigné dans la finance depuis tout petit et a jonglé au fil des années avec ce secteur et celui de l’entrepreneuriat.