Guillaume-Olivier Doré
CEO et Fondateur d’Elwin
Le Pompon – Épisode 53
Pour ce nouvel épisode, j’ai le plaisir de recevoir Guillaume-Olivier Doré, -entre autres- le CEO et fondateur d’Elwin, un outil qui permet d’aider à démocratiser une épargne sur mesure, accessible en B to B, avec un service d’accompagnement assisté.
Pour la petite histoire, la mère de Guillaume-Olivier est la premiere femme banquière en France, il a donc baigné dans la finance depuis tout petit et a jonglé au fil des années avec ce secteur et celui de l’entrepreneuriat.
Créer une boite ou accompagner quelqu’un qui a un projet, y’a pas plus beau parce qu’en fait, il y a tout ce qu’il y a dans la vie : l’argent, les sentiments, les tripes, la pression. Il y a tout ce qu’on vit dans la vie.
À l’âge de 19 ans, il monte sa première boîte d’événementiel dans l’univers de la nuit parisienne, qu’il garde pendant 3 ans avant de vendre une partie pour se payer ses études.
À l’époque, l’EM Lyon organise un concours interne de pitch. Il y participe en binôme aux côtés de son camarade avec qui il remporte ce concours. C’est là qu’il a fait la rencontre de son mentor, pour préparer le pitch du concours, qui était le patron de l’activité d’investissement d’un groupe anglais 3i. Guillaume-Olivier trouvait son métier génial et 3 jours après, il a envoyé son CV à la boîte de 3i.
L’histoire n’est jamais finie tant que l’on n’a pas été jusqu’au bout et quelle que soit l’histoire.
Il monte plusieurs boîtes avec des camarades : Agregator, Viadeo et Theraclion !
Soutenu par la famille Mulliez, Guillaume-Olivier s’est lancé dans l’investissement avec des entrepreneurs, et est parti proposer à des grands dirigeants d’entreprises de mettre leur sous en commun pour investir dans d’autres fonds.
Je me casse la gueule qu’une seule fois, je ne veux pas répéter ça.
En 2012, en pleine fin de la crise de Lehman Brothers, convaincu par une banque d’affaires, il a lancé le processus de cotation pour côter un de ses fonds en bourse, un processus long et coûteux. Le jour précédAnt la cotation, les fonds n’étaient pas réunis donc il s’avait que la boite était morte.
Mais une opportunité d’acquisition arrive au mois d’Août, qui lui permet de changer le cours de l’existence de son entreprise.
C’est dans l’ADN qu’on crée les meilleurs projets.
Il est en train de reconstruire le projet Finaqui avec trois acolytes : Laurent Galinier, Gregoire Baggio, Sylvain Baret et lui.
Une vision claire et 3 piliers : club d’entrepreneurs, relance des fonds d’investissement et ouverture d’ une plateforme ouverte. Les notions d’impact et de diversité sont ancrées dans l’ADN du leur projet.
Le système s’ouvre, on est plus dans des univers fermés.
Guillaume-Olivier est très implanté et actif dans l’écosystème Bordelais en tant que vice-président de la FrenchTech Bordeaux et trésorier. Il se charge de faire rayonner notre écosystème via la relance de Finaqui engagée l’année dernière, fond d’investissement qu’il souhaite doter d’un million d’euros. Il accompagne également et agit dans le développement d’entreprise au sein de la région. Il a donc un investissement et un amour sans faille pour la Nouvelle-Aquitaine.
J’ai appris à dire non pour me concentrer là où je sais bien faire. Je ne veux pas renouveler cette insatisfaction personnelle.
Il a écrit un livre sur l’épargne : “Manuel de Survie dans le Milieu Hostile de l’Épargne” dans lequel il décrit des situations de 20 personnes pour permettre à chacun de se retrouver dans ce qu’il dit.
Il écrit aussi pour le Journal Du Dimanche, pour la Tribune de Bordeaux, le Journal du Net, le Cercle des Echos, Forbes encore le Journal de Demain…
Je vous laisse découvrir cet épisode et vous souhaite à toutes et à tous, une très belle écoute ! 🙂
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Le point de départ de son engagement associatif ? C’est grâce à l’un de ses professeurs de terminale, qui avait fait un premier cours sur le développement durable. Léa réalise que c’est un sujet qui fait sens et qu’elle a envie de faire ça : imaginer un modèle d’entreprise compatible avec la planète.
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