Denis Tribaudeau
Expert de la survie
Le Pompon – Épisode 42
Pour ce nouvel épisode, j’ai le plaisir de recevoir Denis Tribaudeau, explorateur et spécialiste de la survie !
Durant cet échange passionnant, il nous partage son parcours, ses meilleurs souvenirs de sa traversée de l’Europe à pied, ses weekends de survie, ses stages à l’autre bout du monde en “Terra Incognita” et sa fascination pour la nature. Et l’humain, toujours l’humain.
Je me suis demandé d’où venait son envie de se surpasser, de partir en pleine nature, d’explorer le monde. Et la réponse est assez simple : “je voulais être indien quand j’étais petit”. Un rêve de gosse donc, une passion devenue son métier : j’adore !
Progressivement, on se rend compte que l’immense écrasante majorité des gens est bienveillante.
On aborde son parcours d’étudiant où il passe plusieurs formations pour apprendre à travailler le bois et termine avec les Beaux Arts, poussé par un ami pour intégrer l’école. Il sera graphic designer pendant de nombreuses années avant de se lancer pleinement dans l’organisation de stages de survie.
Forcément pour être spécialiste de la survie, il a crapahuté, chassé, construit… et c’est à 22 ans qu’il part pour 11 mois en Europe juste après la chute du mur de Berlin. A pied. Il nous raconte ses meilleurs souvenirs de ce voyage si particulier.
Puis l’idée de créer des stages de survie, lui est soufflée par un ami, dans une soirée après quelques bières. Avec sa femme, ils ont tout sous la main : un espace avec une foret pour faire les premiers stages; l’expérience; et les compétences pour créer un site et communiquer dessus. Ils sont les premiers à se lancer dans cette aventure !
Sur une échelle de temps de 24h de la vie de l’univers, les humains sont nés à 23h59 et 40sec, on est que 20 sec sur 24h.
Cela fait 17 ans qu’il anime des stages de survie entouré d’une équipe de 16 aventuriers aguerris ! Depuis l’enregistrement, il a effectué son 900ème stage de survie, un stage “grand froid” où il apprend aux participants -notamment- à créer des igloos !
Des souvenirs, des anecdotes, ce n’est pas ce qui manque ! Alors je lui ai demandé de nous partager quelques-uns de ses meilleurs moments qui ont marqué sa mémoire, bien que, comme il le dit “tous les stages sont uniques !”.
Sans les autres, on n’est rien.
C’est ce qui ressort de ces différents stages. L’humain, l’humain au coeur de tout. Bien sûr la nature, sa beauté, sa générosité, le danger qu’elle peut représenter si on ne l’écoute pas. Mais les moments partagés avec les participants, les habitants, c’est ça qui ressort le plus dans son récit.
Il nous raconte notamment un des stages dans le désert du Namibe où il fallait littéralement exfiltrer l’un des membres. Comment faire pour le transporter? Rejoindre le pickup à plusieurs kilomètres en plein désert ?
C’est possible la survie, pas besoin d’être Mike Horn pour partir en stage !
Cela peut faire peur, mais je sens que lors de ces stages de survie, on apprend énormément sur nous et sur les autres ! Alors un jour, j’irai tester. Ça vous tente ?
On aborde aussi les livres qu’il a écrit pour partager ses conseils pour survivre, en pleine nature mais aussi en pleine ville ! Eh oui, que faire si nous n’avons plus d’électricité ?
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