Shirley Jagle
Kairos Agency
Le Pompon – Épisode 63
Pour ce nouvel épisode j’ai le plaisir de recevoir Shirley Jagle, fondatrice de la Kairos Agency et co-fondatrice du Digital Village à Bordeaux.
C’est pendant sa troisième année d’étude en Australie que Shirley Jagle met un premier pied dans le vin. Elle se découvre une envie de travailler au sein de ce secteur et commence un blog à ce sujet.
“Je suis tombée amoureuse de ces histoires de terres, d’hommes et de vin”
À son retour en France, elle fait le tour des vignobles (Loire entre autres… ) et candidate spontanément chez Jean Merlaut ( “Château Dudon”, “Château Gruaud Larose“, “Les Abatilles“, “Tonnellerie Bel Air“, associé avec Nicolas Sinoquet (Distillerie du Cap Ferret)… en bref quelqu’un de bien implanté dans le milieu !) où elle trouve son alternance de deux ans dans le marketing digital.
À la suite de son alternance, Shirley Jagle décide de quitter le milieu du vin (sans réellement avoir la sensation de le quitter) pour créer sa propre agence bordelaise, Kairos Agency.
“L’idée c’est d’avoir un impact le plus grand possible et aider le plus de gens possible”
Kairos Agency est une agence créative fondée en 2012 qui prône à la fois l’éthique et l’esthétique. Elle développe des solutions digitales innovantes en éco-conception avec beaucoup de personnalisation. L’équipe créé alors le projet Neptune, qui a pour but d’optimiser et réduire l’impact écologique d’un site web : typique de la Greentech. Mais aussi la plateforme Engagenow en collaboration avec WeNow, qui grâce au fun learning permet de sensibiliser les salariés en entreprise sur le climat.
“Naviguer sur le web ça peut être aussi une expérience reposante !”
C’est à partir de ce constat que Shirley et ses équipes se concentrent sur la sobriété numérique et le slow advertising. C’est une démarche qui vise à réduire au maximum l’impact environnemental du numérique en limitant ses usages et en se posant la question essentielle : « De quoi ai-je vraiment besoin? ».
« La vie c’est aussi comment on la reçoit »
Dans cet épisode, on aborde aussi un tout autre sujet, bien présent dans la vie de Shirley : son handicap invisible. Depuis l’âge de ses 14 ans Shirley Jagle a une polyarthrite rhumatoïde, c’est-à-dire une maladie articulaire inflammatoire et chronique qui touche les articulations. Son opération (2 prothèses de hanches) en 2014 créé un déclic symbolique chez Shirley Jagle, qui décide de faire rentrer le spirituel dans sa vie ainsi que beaucoup de développement personnel pour l’accompagner personnellement mais aussi professionnellement. BIG UP d’ailleurs à Anaëlle Sorignet qui l’a accompagnée à ce moment (l’épisode 5 c’est pas ici !).
Avec tous ses projets, Shirley s’implique dans l’écosystème régional et aussi européen avec la French Tech Bordeaux, Citizen for Digital Rights, Aquinum…
D’ailleurs si vous voulez en apprendre plus sur la sobriété numérique, voici ses conseils : Ecoindex par GreenIT et le “Website Carbon” entre autres !
Je vous souhaite à toutes et à tous une très belle écoute !
À écouter sur
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Le Pompon, c’est aussi :
Épisode 57 – Wiame Benyachou
Au fil du temps, elle assiste à une réunion de sa ville à l’âge de 16 ans, révoltée car la ville ne donnait ni accès à la mobilité, ni à la culture pour les jeunes. Suite à cette réunion, Wiame s’engage dans des mouvements de jeunesse, et c’est comme ça qu’elle découvre qu’elle peut à la fois défendre ses idées et en même temps faire avancer les choses.
Son premier engagement ? Défendre le prix du bus pour les trajets entre la ville et la campagne.
Épisode 56 – Thomas Boisserie
Son inspiration pour Les Nouvelles Fermes vient du projet Gotham Green, une ferme hydroponique au-dessus d’un supermarché à Brooklyn. Il s’est penché sur le sujet, a réfléchi à comment le tourner de manière éco-responsable et s’est intéressé à l’aquaponie, un écosystème qui unit le fait de cultiver des végétaux en symbiose avec des poissons.
Épisode 55 – Léa Thomassin
Le point de départ de son engagement associatif ? C’est grâce à l’un de ses professeurs de terminale, qui avait fait un premier cours sur le développement durable. Léa réalise que c’est un sujet qui fait sens et qu’elle a envie de faire ça : imaginer un modèle d’entreprise compatible avec la planète.