Léa Thomassin
HelloAsso
Le Pompon – Épisode 55
Pour ce nouvel épisode, j’ai le plaisir de recevoir Léa Thomassin, co-fondatrice et présidente de HelloAsso, la solution de paiement en ligne pour les associations.
Le point de départ de son engagement associatif ? C’est grâce à l’un de ses professeurs de terminale, qui avait fait un premier cours sur le développement durable. Léa réalise que c’est un sujet qui fait sens et qu’elle a envie de faire ça : imaginer un modèle d’entreprise compatible avec la planète.
Ce qui m’anime c’est de me sentir utile, d’être au bon endroit et de faire ensemble !
Très engagée depuis son adolescence, elle a rejoint une association en première, où elle effectue sa première opération de solidarité pour les SDF. Un an après, en terminale, elle réalise des projets contre les discriminations envers les personnes homosexuelles.
Petit à petit, ses actions de solidarité qu’elle voyait comme “activités de côté” est devenue son métier, son quotidien et non plus son “ à côté”.
On a mis à ce moment-là le doigt sur un vrai besoin réel.
Elle a été assez surprise du manque de reconnaissance et de valorisation des personnes travaillant dans le milieu associatif. C’était l’une des raisons de la création d’HelloAsso.
On ne se sentait pas singulier !
Lors de la première année, seulement 1 sur les 3 a pu être rémunéré. Une fois cette première année passée, ils ont pu bénéficié de prêts d’honneur avec à l’époque Oséo et actuellement la BPI. Puis a suivi une première levée de fonds auprès de Business Angel qui leur a permis de financer les 3 années suivantes.
Ils se sont tournés ensuite sur le “impact investing”, des fonds d’investissements qui vont avoir un double regard aussi bien sur la pérennité économique et la rentabilité de la structure mais également sur l’impact social et environnemental.
L’équilibre a été atteint en 2017 !
On se rend compte qu’on a jamais fini.
HelloAsso développe des outils de collecte et de paiement pour les associations sur la plateforme qui est accessible gratuitement pour toutes les associations. Ces dernières s’inscrivent pour collecter des dons, lancer des financements participatifs, créer une billetterie en ligne, gérer les adhésions en ligne, faire de la vente, avoir une page de paiement ou simplement une page pour faire connaître les associations.
Il n’y a pas de frais d’inscriptions et HelloAsso ne touche aucun frais de commission.
Et là ça a été une période très exaltante !
On parle aussi du réseau « Tech for good » qui vise à mettre l’impact sociétal au cœur de la croissance économique grâce aux nouveaux outils digitaux. Cet écosystème d’entreprises, d’associations et d’investisseurs agit comme un levier fort de transition écologique et d’innovation sociale. Léa est passionnée et investie sur le sujet (quelques conférences à retrouver en ligne) et elle a toujours été assez hyperactive ce qui lui permet de s’investir dans tous ces projets !
On se rassemble, on s’unit à plusieurs, on est pas là par intérêt individuel, on est tous là pour quelque chose qui dépasse le bout de notre nez.
Léa est engagée dans la fondation des femmes, mais aussi administratrice d’une association de théâtre et de danse à Bordeaux. Et actuellement, elle est en train de créer une association avec ses voisins pour organiser des soirées culturelles.
On parle de structure associative, de leur modèle “pourboire” et des associations dont elle fait partie !
Je vous laisse découvrir cet épisode et vous souhaite à toutes et à tous, une très belle écoute ! 🙂
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Le Pompon, c’est aussi :
Épisode 17 – Stéphane Toson
C’est vers son envie d’enfant de soigner les gens qu’il se dirige et je suis impressionné par son envie depuis tout jeune déjà de comprendre les choses, d’appréhender ce qui ce cache, de comprendre les comportements et le fonctionnement du cerveau humain. Il intègre l’école de médecine et fait parti de la première promo à être kiné. Un excellent moyen pour plus tard d’allier ses deux passions : être kiné et être dans le milieu du sport.
Épisode 16 – Joël Dupuch
Ostréiculteur depuis 7 générations (sa mère, son père et sa grand-mère travaillait dans le milieu), il déguste sa première huitre à l’âge de 3 ans et ce sera une demi-douzaine d’huitres tous les midis pendant de nombreuses années. Il baigne dans ce milieu, et dans le Bassin, depuis 65 ans !
Épisode 15 – Camille Choplin
A force d’être sur le terrain et de rencontrer des personnes sensibilisées à l’écologie, elle commence à détricoter la pelote de laine sur ce sujet et depuis ne s’arrête plus ! Il parait que quand on commence, on ne peut arrêter !